Les questions les plus posées aux gynécologues
Vous avez une question concernant votre santé intime et vous n’avez pas la possibilité de contacter immédiatement votre médecin, gynécologue ou sage-femme : que faites-vous ?
Souvent notre premier réflexe est de chercher la réponse sur Internet…
Alors plutôt que de tomber sur une information erronée ou incomplète, nous avons listé pour vous les questions les plus fréquemment posées aux gynécologues, et nos médecins en ligne y ont répondu afin de vous donner accès à un contenu fiable.
Vous pouvez faire une demande de consultation en ligne auprès de nos médecins pour différents services de santé - féminine et sexuelle - et recevoir, si nécessaire, une ordonnance. Vous avez également la possibilité de demander un diagnostic sur photo pour des lésions cutanées sur les parties génitales.
Dois-je me laver avant mon rendez-vous chez le gynécologue ?
Non, ce n’est pas une obligation. En général, l'hygiène quotidienne, le matin ou le soir, suffit à éliminer suffisamment les impuretés et les odeurs.
Cependant, si cela vous met plus à l’aise, il n’y aucun inconvénient à prendre une douche avant la consultation.
Combien de fois par jour faut-il faire sa toilette intime ?
Il est recommandé d’effectuer votre toilette intime une fois par jour.
"Utilisez du gel douche uniquement sur le corps, et un nettoyant doux sans savon pour la vulve.", recommande la Dr Sophie Albe-Ly, médecin chez ZAVA. "Évitez les douches vaginales, les lotions intimes ou les déodorants. Ces produits favorisent les irritations."
Comment soulager les douleurs de règles ?
Il existe des traitements pour soulager des règles douloureuses.
- Des anti-inflammatoires non stéroïdiens (ex : ibuprofène, naproxène ou acide méfénamique) seront prescrits en première intention. Ils bloquent la fabrication de prostaglandines et donc diminuent les douleurs liées aux règles.
- Si les anti-inflammatoires non stéroïdiens ne soulagent pas les douleurs, un autre traitement tel que le paracétamol peut être pris en alternance avec ceux-ci.
- Si ceci n'est pas efficace ou que vous avez besoin par ailleurs d’une contraception, votre médecin, gynécologue ou sage-femme pourra éventuellement prescrire un contraceptif hormonal.
Voici également quelques conseils pour soulager vos règles douloureuses naturellement : faire de l’exercice physique d'intensité modérée (natation, yoga, vélo ou marche rapide), prendre un bain chaud pour apaiser les crampes, placer une bouillotte chaude sur la partie douloureuse, réduire votre consommation de tabac si vous fumez et enfin, éviter le café et le thé.
Pourquoi mes règles sont-elles si abondantes ?
Il existe plusieurs raisons à des règles abondantes. Il peut s’agir, par exemple :
- d’un changement hormonal ;
- d’un changement de contraception ;
- d’une affection au niveau de l’utérus (fibromes) ;
- de troubles de la coagulation ou à des maladies malignes.
Le mieux est de prendre rendez-vous avec votre gynécologue, sage-femme ou médecin afin d’identifier la cause possible.
Pourquoi j’ai des règles irrégulières ?
Les règles irrégulières sont un phénomène courant qui peut survenir tout au long de la vie d’une femme.
Les causes peuvent être diverses, telles que :
- des changements ou perturbations hormonales sans gravité, qui apparaissent souvent lors des premières règles ou à la ménopause,
- des changements personnels tels que le stress, la charge mentale, des problèmes professionnels et/ou personnels… le phénomène est alors souvent transitoire ;
- des affections telles que l’obésité, le diabète, un syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) ;
- un dysfonctionnement de la thyroïde (hypothyroïdie ou hyperthyroïdie), de la glande surrénale ou encore de la glande hypophyse ;
- un kyste fonctionnel ou organique, si d’autres symptômes apparaissent (douleur aux seins, maux de ventre…).
Par ailleurs, toutes les femmes n’ont pas un cycle menstruel de 28 jours ; celui-ci peut varier de 25 à 35 jours d’une femme à l’autre.
J'ai des saignements en dehors des règles, dois-je m'inquiéter ?
La plupart du temps, les saignements ou spotting survenant en dehors des règles sont bénins. La cause la plus fréquente est une mauvaise utilisation de la pilule (oublis, prise irrégulière).
Ils sont également courants si vous débutez ou venez de changer de pilule contraceptive. En fonction des marques, les dosages hormonaux peuvent différer. C’est aussi le cas lors de l’arrêt ou du changement de contraceptif (tel que le stérilet en cuivre). Le corps peut avoir besoin de temps pour s’adapter au nouveau dosage hormonal et aux modifications qui en découlent.
Néanmoins, si ces saignements persistent pendant plusieurs cycles, il se peut que le dosage hormonal de votre contraception ne vous convienne pas.
D’autres causes peuvent également expliquer ces spottings en dehors des règles comme le stress, une sécheresse vaginale, l’utilisation de certains médicaments avec une contraception hormonale (comme certains antiépileptiques) …
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), la présence d’un kyste fonctionnel ou organique, certaines infections sexuellement transmissibles (IST) ou encore une grossesse, un avortement, une fausse-couche ou une affection du col et de l’utérus peuvent être en cause, notamment si ces saignements s’accompagnent d’autres symptômes.
Est-ce dangereux d’oublier de retirer son tampon ?
Oui, il peut être dangereux d’oublier de retirer son tampon en raison du risque de syndrome du choc toxique (SCT), une infection causée par la bactérie Staphylocoque doré. Cette bactérie naturellement présente dans le microbiote humain ne pose le plus souvent aucun souci, mais dans certains cas, elle peut être la source d’une infection.
Lors des règles, le pH du vagin ainsi que son microbiote se modifient. Les tampons ne permettant pas l’écoulement du sang et des bactéries en dehors du vagin, ce dernier devient alors un lieu de culture idéal pour la multiplication et la prolifération du staphylocoque. C’est pour cela que les protections hygiéniques internes comme le tampon ou la coupe menstruelle sont mis en cause dans le syndrome du choc toxique.
Nous vous recommandons de ne pas porter de tampon la nuit et de le changer au maximum toutes les 4 heures en journée.
Comment être sûre à 100 % de ne pas tomber enceinte ?
Il n'existe pas de méthode de contraception efficace à 100 % pour éviter une grossesse. L’efficacité est notamment affaiblie par des erreurs d’utilisation, des oublis, de mauvaises manipulations du contraceptif… L’utilisation de certains médicaments, des vomissements ou de la diarrhée peuvent aussi entraîner une baisse d’efficacité de la contraception hormonale.
L’indice de Pearl permet de mesurer l'efficacité théorique d'une méthode contraceptive. Cet indice est égal au pourcentage de “grossesse accidentelles” sur un an d'utilisation optimale de la méthode contraceptive.
Il est important de comparer efficacité théorique (utilisation correcte) à l'efficacité pratique sur l’ensemble de l’échantillon, c’est-à-dire en prenant en compte les personnes n’ayant pas utilisé correctement la contraception.
On observe alors un écart important entre l'efficacité théorique et l'efficacité pratique, que l’on explique par l’utilisation plus ou moins complexe ou contraignante de la méthode contraceptive. Cet écart est grand en raison des oublis pour la pilule, par exemple.
Indice de Pearl ou efficacité théorique | Efficacité pratique | |
---|---|---|
Pilule combinée | 0,3 |
8 |
Pilule progestative | 0,3 |
8 |
Dispositif intra-utérin au lévonorgestrel | 0,2 |
0,2 |
Dispositif intra-utérin au cuivre | 0,6 |
0,8 |
Patch contraceptif | 0,3 |
8 |
Anneau vaginal | 0,3 |
8 |
Implant contraceptif | 0,05 |
0,05 |
Préservatif masculin | 2 |
15 |
Préservatif féminin | 5 |
21 |
Pour augmenter la protection, il est également possible d'utiliser en complément, un moyen de contraception mécanique (par exemple un préservatif).
Vous voulez utiliser une contraception hormonale ? Vous pouvez demander une ordonnance en ligne pour la pilule, le patch contraceptif ou l’anneau vaginal auprès de nos médecins ou bien renouveler votre ordonnance actuelle si elle est expirée ou que vous l’avez perdue.
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Comment fonctionne ZAVA ?Puis-je tomber enceinte pendant les règles ?
Oui, bien que la probabilité soit faible, si vous avez des rapports sexuels non protégés vous pouvez tomber enceinte à tout moment de votre cycle, et ce même pendant vos règles ou juste après.
Notez aussi que vous pouvez tomber enceinte même si vous n’avez pas encore eu vos règles, lors de vos premières règles ou suite à votre premier rapport sexuel.
Je n'ai pas de règles avec ma pilule, est-ce que c'est dangereux ? Est-ce que je suis enceinte ?
L’absence de règles (aménorrhée) peut arriver même en prenant la pilule.
Sous pilule progestative, il est fréquent et normal de ne plus avoir de règles du tout. Ce n’est ni inquiétant ni dangereux pour la santé.
Sous pilule œstroprogestative (ou combinée), si elle est prise en faisant une pause entre les plaquettes (ou en prenant les comprimés inactifs), une absence de règles est possible mais nettement moins fréquente qu’avec une pilule progestative.
En effet, sous pilule combinée, les règles sont artificielles puisque l’ovulation est bloquée par les hormones. Elles sont donc liées à l’arrêt des hormones (entre les deux plaquettes) et à la desquamation de l’endomètre.
Vous pouvez d’ailleurs éviter d’avoir ces règles artificielles, qui n’ont pas de bénéfice pour la santé, si vous le souhaitez. Pour cela, vous pouvez enchaîner deux plaquettes, de manière occasionnelle ou régulière.
Quel que soit le type de pilule que vous prenez, si vous l’avez oubliée au cours du dernier mois il est recommandé de vérifier que vous n’êtes pas enceinte. De même s’il y a eu du retard ou un oubli avec le patch ou l’anneau contraceptif.
Une absence de règles peut également apparaître après l’arrêt de la pilule et peut durer pendant plusieurs mois. Si ce phénomène persiste et que vous n’êtes pas enceinte, consultez votre médecin, gynécologue ou sage-femme.
Est-ce que je peux tomber enceinte si mon partenaire n'éjacule pas ou éjacule en dehors de mon vagin ?
Oui, c’est ce que l’on appelle la méthode du retrait. Elle consiste à retirer le pénis du vagin de sa partenaire avant l’éjaculation.
La méthode du retrait est l’une des méthodes de contraception les moins efficaces : en effet, son efficacité contraceptive n’est que de 70 % et son indice de Pearl de 4.
Cette méthode repose sur le contrôle du partenaire à savoir retenir son éjaculation, ce qui peut s’avérer parfois difficile.
Durant la pénétration, une petite quantité de sperme peut être également libérée dans le vagin avant l’éjaculation. Ce liquide pré-éjaculatoire peut contenir des spermatozoïdes et donc provoquer une grossesse, mais aussi transmettre des IST.
Dois-je encore utiliser une contraception pendant la ménopause ?
Cela dépend de votre âge et de quand datent vos dernières règles. En effet, si vous avez moins de 50 ans et êtes en périménopause, il est conseillé de continuer à utiliser un moyen de contraception pendant 2 ans après vos dernières règles.
Si vous avez plus de 50 ans, il est recommandé de poursuivre la contraception pendant 1 an après vos dernières règles.
Les symptômes de la ménopause finissent-ils par disparaître ?
Oui, les symptômes tels que les bouffées de chaleur et les changements d'humeur, disparaissent dès que les changements hormonaux liés à la ménopause sont terminés.
Il faut donc encore quelques années après les dernières règles (ménopause) pour que le corps s'habitue définitivement à ces changements.
En cas de fortes gênes et/ou douleurs associées, votre médecin peut vous orienter vers un traitement adapté pour atténuer les symptômes. Dans certains cas, vous pouvez avoir recours à un traitement hormonal substitutif, qui compense la diminution du taux d'hormones sexuelles.
La ménopause peut également amener des modifications physiologiques qui ne sont souvent pas traitées, telles que la sécheresse vaginale ou des infections génitales. De plus, le risque d'ostéoporose augmente avec l’arrivée de la ménopause.
Si vous constatez des symptômes, il est donc préférable d'en parler à votre médecin, gynécologue ou sage-femme qui peut établir un diagnostic, vous donner des conseils et recommander un traitement adapté.
Pourquoi j'ai mal durant les rapports sexuels ?
Les douleurs pendant les rapports sexuels (dyspareunie) sont très fréquentes chez les femmes.
Il faut distinguer les douleurs superficielles au niveau de la vulve, du clitoris ou à l'entrée du vagin, des douleurs profondes qui se produisent pendant la pénétration, pouvant alors se situer également dans le vagin, le pelvis et le bas-ventre.
Ces douleurs se manifestent par des sensations de brûlure plus ou moins intenses, des irritations, des picotements ou encore des démangeaisons.
Les causes possibles de ces douleurs sont variées. Elles peuvent, en effet, s’expliquer par la présence d’une mycose vaginale, une infection urinaire (cystite), certaines IST comme l’herpès génital, une endométriose, une dermatite vulvaire, des kystes, l’atrophie vulvo-vaginale ou encore les dérèglements hormonaux.
Si vous avez exploré l’ensemble des causes organiques, une cause psychologique est à envisager.
En effet, les douleurs pendant les rapports sexuels peuvent être favorisées par des troubles d’ordre psychologique comme le stress ressenti pendant un premier rapport, une appréhension ou de l’anxiété par rapport au sexe ou encore un traumatisme sexuel. Il est donc important d'identifier la cause afin que vous ayez le soutien et un traitement adapté. Une psychothérapie peut, par exemple, être nécessaire.
Mon vagin changera-t-il si je n'ai pas eu de relations sexuelles depuis longtemps ?
L’idée reçue selon laquelle le vagin rétrécirait si une femme n’a pas de rapport sexuel pendant un long moment est tenace. Cependant, cette croyance est totalement fausse : le vagin ne se rétrécit pas et l'hymen ne se referme pas.
Ce mythe, concernant un “potentiel” rétrécissement du vagin, est probablement né d'une cause psychique. En effet, le stress, l’appréhension ou l’angoisse provoqués par la reprise d’une activité sexuelle après une longue période d'abstinence peut entraîner une contraction des muscles de la zone intime et empêcher le vagin de s'humidifier suffisamment vite. Ce phénomène peut laisser penser que le vagin est plus étroit et la pénétration est plus difficile.
Néanmoins, si vous avez l’impression que votre vagin est constamment trop étroit et que la pénétration est toujours difficile, il y a certainement d’autres causes qu’une nervosité passagère. Le vaginisme pourrait par exemple être à l'origine des troubles. Dans ce cas, les muscles du plancher pelvien et du vagin se contractent involontairement rendant toute pénétration douloureuse, voire impossible. Ce phénomène peut toucher toutes les femmes, sans pour autant s’expliquer par une malformation au niveau de l’appareil génital.
Enfin, si la muqueuse vaginale reste trop sèche, les rapports sexuels peuvent être douloureux. Dans ce cas, il faut consulter votre gynécologue. Parfois, il s'agit d'une maladie de la peau ou d'une carence en œstrogènes, notamment à la ménopause, qui peuvent toutes deux être bien traitées. Si la sécheresse ne gêne que lors des rapports sexuels, l’utilisation de lubrifiants suffit parfois.
Comment prévenir une mycose vaginale ?
Si vous avez déjà fait l’expérience d’une mycose vaginale, il est tout à fait compréhensible que vous souhaitiez avoir quelques conseils pour la prévenir.
Voici quelques conseils pour éviter l'apparition d’une mycose vaginale :
- veillez à ne pas utiliser de gels nettoyants ou de lotions intimes agressives et préférez un nettoyage de la zone intime à l'eau claire afin d'éviter toute irritation indésirable ;
- après être allée aux toilettes, essuyez-vous de la vulve vers l'anus, jamais l'inverse ;
- évitez le port prolongé de vêtements humides (maillot de bain, tenue de sport) ;
- lavez vos sous-vêtements et les serviettes utilisées à 60 °C au moins.
Certaines pathologies comme le diabète favorisent l'apparition de mycoses vaginales. Si vous avez des mycoses fréquentes, il est donc recommandé de vérifier avec votre médecin qu’il n’y a pas de cause sous-jacente. Si cela est votre cas, un contrôle régulier ainsi qu’un traitement adapté permettra de prévenir leur apparition éventuelle.
Cependant, malgré toutes les précautions, certaines femmes sont plus sujettes que d’autres aux mycoses vaginales, un traitement adéquat est alors décisif.
Saviez-vous que les médecins de ZAVA peuvent vous aider ? Il vous suffit de remplir le questionnaire médical en cas de mycose vaginale. Suite à l’étude de vos informations, si un traitement est nécessaire, nos médecins pourront émettre une ordonnance en ligne.
Pourquoi faire un dépistage des IST ?
Il est recommandé d’avoir recours à un dépistage des IST :
- au début de votre vie sexuelle ;
- lorsque vous changez de partenaire ;
- si vous avez ou pensez avoir eu un rapport à risque.
De plus, comme les IST peuvent se transmettre lors des rapports vaginaux, oraux et anaux,il est recommandé de faire les prélèvements adaptés lors de votre dépistage. Par exemple, si vous pratiquez le sexe oral, un prélèvement au niveau de la gorge est recommandé pour le dépistage de la chlamydia et de la gonorrhée.
Vous pouvez demander une ordonnance pour un test de dépistage des IST si vous êtes dans l’une des situations citées ci-dessus ou si vous souhaitez ne plus porter de préservatif ou de digue dentaire avec votre partenaire.
Comment se passe un dépistage des IST ?
Les tests de dépistage des IST peuvent se faire dans différents lieux comme les laboratoires d’analyses médicales, les centres gratuits d’information de dépistage et de diagnostic (CeGGID), les associations de lutte contre le sida ou encore les Centres de Planification et d’Éducation Familiale (CPEF).
En fonction de l’IST recherchée, le type d’examen peut différer. Il peut s’agir d’un échantillon d’urine, d’un prélèvement local ou d’une prise de sang. D’autre part, certaines IST se diagnostiquent à l’aide d’un examen clinique.
- Prélèvement sanguin : hépatites B et C, syphilis et VIH (virus du sida).
- Prélèvement vaginal ou urinaire : gonorrhée, infection à Chlamydia, mycoplasmes et trichomonase.
- Prélèvement génital (frottis) : papillomavirus (HPV).
- Examen clinique (examen des lésions etc) : herpès génital.
Est-ce que les IST peuvent rendre stériles ?
Certaines IST, comme l’infection à Chlamydia et la gonorrhée, peuvent entraîner une infertilité.
Bien que l’on ignore en combien de temps ces IST peuvent causer des dommages permanents au système reproducteur, l’impact sur la fertilité dépend de la propagation de l'infection. C’est pourquoi il est recommandé de traiter l’infection le plus rapidement possible.
Plus ces IST sont détectées rapidement, plus les traitements permettent d’éviter de telles conséquences.
Quand faire un frottis ? A partir de quel âge et à quelle fréquence ?
Pour le dépistage du cancer du col de l'utérus, il est recommandé d’effectuer un premier frottis à partir de 25 ans quand il n’y a pas d’antécédents familiaux.
À partir de 25 ans, un premier frottis est réalisé puis un second à une année d'intervalle. Si les résultats sont normaux, un nouveau frottis est réalisé tous les 3 ans tant que les résultats sont négatifs.
À partir de 30 ans, le test pour détecter le papillomavirus (test HPV-HR) remplace l'examen cytologique du frottis. Il est réalisé 3 ans après le dernier frottis sans anormalité. Puis, un nouveau test est réalisé tous les 5 ans jusqu'à 65 ans tant que les résultats sont négatifs. Le test HPV-HR permet de détecter les souches du papillomavirus qui sont particulièrement liées au risque de cancer.
Peut-on se débarrasser du Papillomavirus une fois contracté ?
Dans 90 % des cas environ, notre système immunitaire élimine spontanément le papillomavirus (HPV) dans les 2 ans. Pour certaines femmes, une infection à HPV peut persister plus longtemps. Dans ce cas, le virus peut provoquer des lésions précancéreuses. Elles peuvent néanmoins être traitées et la progression du virus peut être stoppée.
Je souffre souvent de cystites à répétition. Que faire?
Les infections urinaires récidivantes sont causées par la présence de bactéries dans la vessie. Ainsi, la première prévention consiste à éviter que les urines ne stagnent dans la vessie. Il faut donc boire suffisamment d’eau, ne pas se retenir d’uriner, uriner après chaque rapport sexuel. Si vous utilisez une contraception spermicide, il est conseillé de l’arrêter. Essayez aussi de régulariser votre transit intestinal car la constipation favorise la cystite. Vous pouvez également essayer les probiotiques ou le jus de canneberge. Enfin, la fréquence des cystites augmente à la ménopause. Un traitement oestrogénique local peut aider dans ce cas.
Si les traitements naturels pour prévenir les cystites ne fonctionnent pas ou si ces infections sont récurrentes, il est indispensable de consulter un médecin, qui pourra vous interroger en détail, vous prescrire une analyse d'urine et, si besoin, déterminer par des examens si des modifications anatomiques favorisent l'infection récurrente. Dans certains cas, votre médecin pourra vous prescrire un traitement antibiotique préventif.
J’ai le vagin qui gratte. Est-ce grave ?
On parle de démangeaisons génitales quand on a besoin de se gratter au niveau du vagin et/ou de la vulve. Si les démangeaisons génitales ne surviennent que rarement, vous n'avez généralement pas à vous en inquiéter.
Les démangeaisons peuvent être causées par :
- une hygiène intime trop importante ou irritante ;
- des changements hormonaux ;
- une sécheresse vaginale ;
- une vaginose bactérienne ;
- une mycose vaginale ;
- un herpès génital ;
- d’autres IST.
Si cela devient récurrent, si elles sont très intenses, ou si d’autres symptômes apparaissent, comme des pertes vaginales anormales, contactez votre médecin, gynécologue ou sage-femme.
Mon vagin dégage une forte odeur. Qu'est-ce que c'est ?
Si vous remarquez une odeur inhabituelle au niveau de votre vagin ou de vos pertes vaginales, pas de panique !
Certains aliments (oignon, ail, etc.), les stimulants et les antibiotiques peuvent influencer votre odeur corporelle.
Si cette odeur persiste et que vous ne pouvez pas l'associer clairement à un déclencheur précédemment cité, ou si d'autres symptômes apparaissent, prenez rendez-vous avec votre médecin, gynécologue ou sage-femme.
Certaines affections génitales telles qu’une IST comme la trichomonase ou une vaginose bactérienne peuvent modifier l'odeur du vagin.
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Comment fonctionne ZAVA ?-
*Ameli. Cystite (infection urinaire) : symptômes et causes (page consultée en novembre 2023).
https://www.ameli.fr/paris/assure/sante/themes/cystite/reconnaitre-cystite
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Ameli. Mycose vaginale et autres vaginites - Comment prévenir la vaginite et ses récidives ? (page consultée en octobre 2022).
https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/vaginite/prevention
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Ameli. Dépister le cancer du col de l’utérus (page consultée en octobre 2022).
https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/cancer-col-uterus/frottis-hpv-depistage
-
Ameli. Dépister les IST (page consultée en octobre 2022).
-
Ameli. Dépistage gratuit du cancer du sein pour les femmes entre 50 et 74 ans (page consultée en octobre 2022).
https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/cancer-sein/depistage-gratuit-50-74-ans