Infection à Trichomonas Vaginalis

La trichomonase est l'une des maladies sexuellement transmissibles non virales les plus répandues.

Trichomonas Vaginalis n’est ni un virus, ni un champignon. Il s’agit d’un parasite de la catégorie des «protozoaires flagellés». Il est en forme de poire ou ovale, avec cinq flagelles. Il se reproduit idéalement à une température de 37° et dans un pH qui va de 6,0 à 7,4. Cet hôte indésirable prospère au dépend de son hôte et peut survivre quelques heures en milieu humide, comme sur une serviette de bain.

• des pertes vaginales plus ou moins abondantes, malodorantes, mousseuses et colorées, parfois jaunâtres ou verdâtres ;
• des douleurs lors de la miction ou des envies fréquentes d’uriner avec irritation ou suintement du méat (orifice par lequel s’écoule l’urine) ;
• des démangeaisons au niveau génital ;
• des douleurs lors des rapports sexuels.

Cependant, environ la moitié des infections à Trichomonas ne cause aucun symptôme.

• écoulement léger du pénis, plus visible le matin ;
• rougeur ou démangeaisons au bout du pénis ;
• envie fréquente d’uriner avec sensation de brûlure à la miction.

Cependant, il est essentiel de savoir que dans 90% des cas, le Trichomonas Vaginalis n’entraîne aucun symptôme.

• Accouchement prématuré,
• Salpingite (inflammation d'une trompe de l'utérus),
• Plus grande vulnérabilité au VIH lors de rapports sexuels avec une personne séropositive.

L’infection à Trichomonas Vaginalis rend aussi plus vulnérable au VIH. Dans de rares cas, l’infection à Trichomonas Vaginalis se complique d’une inflammation de la prostate ou de l’épididyme (canal qui relie les testicules à la prostate).

• Par contact entre les sécrétions sexuelles lors des rapports
• Par un échange de sex-toys

L’usage du préservatif constitue la meilleure protection mais la transmission reste encore possible pendant quelques heures avec un linge contaminé comme une serviette.

L’infection à Trichomonas Vaginalis est asymptomatique dans 15 à 20% des cas chez les femmes et dans 90% des cas chez les hommes. Environ 3% des femmes en sont atteintes dans les pays occidentalisés.

Oui. Dans certains cas, il est possible qu’un nourrisson soit contaminé par sa mère lors d’un accouchement par voie basse.

L’analyse biologique d’un prélèvement est indispensable pour confirmer l’infection. La page consacrée au dépistage de la trichomonase renseigne sur les examens biologiques indispensables.

Dans l’attente des résultats, il est préférable de s’abstenir de rapports sexuels non protégés (vaginaux, anaux ou oraux-génitaux) et ne pas utiliser de sex-toys sans préservatif.