Test sérologique de l’hépatite B

Il est recommandé de réaliser un test sérologique après une situation à risque, notamment suite à un rapport sexuel non protégé. Le virus de l’hépatite B est particulièrement contagieux et peut se transmettre par le sang, le sperme ou les pertes vaginales.

Il est conseillé de réaliser le dépistage entre 2 et 3 mois après la prise de risque. C’est à partir de ce délai que les anticorps deviennent détectables via une prise de sang.

Une prise de sang est requise pour faire la sérologie de l’hépatite B. Il n’est pas nécessaire d’être à jeun pour la faire.

Les biologistes analysent le prélèvement sanguin pour rechercher la présence d’anticorps et d’antigènes. Cette analyse permet de connaître le statut de l’infection (active ou passée) et si la personne est immunisée (suite à un vaccin ou à une infection passée).

Le dépistage de l’hépatite B peut être réalisé dans un laboratoire d’analyses médicales ou dans un centre gratuit d'information, de dépistage et de diagnostic (CeGIDD).

À partir du 1er septembre 2024, et dans le cadre du dispositif “Mon test IST”, les moins de 26 ans peuvent se faire dépister gratuitement et sans ordonnance dans les laboratoires d’analyses médicales.

Dans un laboratoire d’analyses médicales, le prix d’une sérologie VHB est autour de 40 €.

Le test de dépistage prescrit sur ordonnance est pris en charge par l’Assurance Maladie à 60 %. Si vous avez souscrit à une mutuelle, le reste du montant peut être pris en charge. Dans un CeGIDD, le test est gratuit.

Attention : depuis le 1er janvier 2024, suite à la LFSS 2024, les produits et actes prescrits suite à une consultation n’ayant pas fait l’objet d’un échange oral, par vidéotransmission ou téléphone, entre le patient et le prescripteur, ne sont malheureusement plus éligibles au remboursement à notre grand regret.

Sur ZAVA, vous pouvez demander une ordonnance en ligne pour le dépistage de l’hépatite B, sans rendez-vous ni face-à-face. Selon le mode choisi, vous la recevez sous 3 heures ouvrées après avoir rempli un questionnaire de santé analysé par nos médecins.

Sérologie de l’hépatite B positive

Le test de dépistage de l’hépatite B recherche la présence éventuelle du virus et de ses anticorps. Pour le VHB, on recherche spécifiquement 3 marqueurs :

• l’antigène HBs qui permet de savoir si le virus est activement présent ;
• l’anticorps anti-HBs qui se développe lorsque l’organisme a déjà été en contact avec le virus ou suite à la vaccination ;
• l’anticorps anti-HBc qui se développe lorsque l’organisme a déjà été en contact avec le virus, mais pas suite à la vaccination.

Plusieurs interprétations sont donc possibles en cas de résultat positif de la sérologie de l’hépatite B :

• la présence de l’antigène signifie une infection en cours ;
• l’absence de l’antigène et la présence d’anticorps, selon le type d’anticorps, indiquent une infection passée et guérie, ou bien que la personne est protégée suite à la vaccination.

Sérologie de l'hépatite B négative

Un dépistage négatif indique l'absence d’anticorps dans le sang. Cela peut signifier que :

• les anticorps sont absents car l’organisme n’a pas été contaminé ;
• les anticorps sont présents mais pas assez nombreux pour être détectés par le test.

Si vous avez des symptômes et que le test revient négatif, votre médecin pourra demander des tests plus approfondis.

En cas de doute sur un résultat, consultez votre médecin pour plus d’informations.

En cas de résultat positif indiquant que l’infection est présente, il est important d’utiliser un préservatif lors de vos rapports sexuels et de prévenir vos partenaires actuel·le·s et passé·e·s pour stopper la chaîne de transmission du virus. Ils/Elles pourront ainsi se faire dépister.

Dans le cas d’une hépatite B aiguë, (suite à une contamination récente, de moins de 6 mois), aucun traitement n’est mis en place, la guérison est spontanée dans plus de 90 % des cas. Un suivi médical régulier est toutefois indiqué pour surveiller l’état du/de la patient·e.

Si l’organisme n’arrive pas à guérir de l’infection, l’hépatite devient alors chronique. Cette évolution peut entraîner des complications, notamment une cirrhose du foie voire un cancer du foie dans les cas les plus graves, mais des traitements existent.