Test sérologique de l'hépatite C

Le VHC se transmet par le sang et toute exposition à risque, directe ou indirecte, à du sang contaminé peut vous amener à faire un dépistage.

La transmission se fait principalement lors du partage de matériel contaminé chez les usagers de drogue, par intraveineuse ou par inhalation. Les professionnels de santé sont aussi exposés à un risque, lors d’accidents de piqûres par exemple.

Le risque de transmission de l'hépatite C lors de rapports sexuels est plus faible que le risque de transmission de l’hépatite B, mais elle reste possible en présence de sang : règles, petites plaies ou lésions dues à des IST.

Pour un résultat fiable, il est conseillé de faire un test sérologique de l’hépatite C 3 mois après la prise de risque.

Lorsque le corps est infecté par un virus, il produit des anticorps pour lutter contre l’infection. Ce sont ces anticorps, détectables dans l’organisme au bout de 3 mois, qui sont recherchés dans l’analyse de sang et qui permettent de détecter la présence du virus de l’hépatite C (présente ou passée) dans l’organisme.

La sérologie de l’hépatite C se fait sur une prise de sang. Elle correspond à la recherche d’anticorps spécifiques au virus de l’hépatite C sur un prélèvement sanguin. Elle peut se faire sur ordonnance ou non.

Le dépistage de l’hépatite C par prise de sang peut être réalisé dans un laboratoire d'analyses médicales (public ou privé) avec une ordonnance et dans un centre gratuit d'information, de dépistage et de diagnostic (CeGIDD) sans ordonnance. Les CeGIDD sont anonymes et présents sur tout le territoire français. Vous pouvez trouver le centre le plus proche de chez vous via une carte interactive.

Le prix d’une sérologie VHC est d’environ 15 €.

Dans les CeGIDD, le dépistage de l’hépatite C est gratuit.

Attention : depuis le 1er janvier 2024, suite à la LFSS 2024, les produits et actes prescrits suite à une consultation n’ayant pas fait l’objet d’un échange oral, par vidéotransmission ou téléphone, entre le patient et le prescripteur, ne sont malheureusement plus éligibles au remboursement à notre grand regret.

Nos médecins peuvent vous prescrire une ordonnance en ligne pour un test sérologique de l’hépatite C sur la base des informations fournies via un questionnaire de santé, sans rendez-vous ni face-à-face.

Le VHC étant souvent associé à d’autres IST comme le VIH, un dépistage plus complet pourra vous être prescrit selon votre situation. Le cas échéant, vous recevrez votre ordonnance sous 3 heures ouvrées selon le mode choisi, à télécharger directement depuis votre Espace personnel sécurisé.

Sérologie de l'hépatite C positive

Un résultat positif lors du dépistage du VHC signifie que le virus est ou a été présent dans l’organisme.

Le dépistage de l’hépatite C est fait par un test sérologique : cette analyse de sang consiste à rechercher la présence d’anticorps (anti-VHC) contre le virus. Les anticorps sont des protéines produites par notre corps pour répondre à l’infection. Leur présence indique que l’organisme a lutté contre le virus, mais cela seul ne permet pas de savoir s’il est toujours actif. Pour ce faire, un test PCR est nécessaire.

Sérologie de l'hépatite C négative

Un résultat négatif au dépistage du VHC signifie que votre corps, au moment du test, n’a pas produit d’anticorps anti-VHC pour répondre à l’infection. Vous pouvez obtenir ce résultat dans 2 situations :

• lorsqu’il n’y a pas eu de contamination ;
• lorsque la contamination est très récente.

La période d’incubation du VHC dure 2 semaines à 6 mois (6 à 9 semaines en moyenne). Lorsque le dépistage est réalisé tôt, les anticorps peuvent ne pas être détectés. Il est alors recommandé de réaliser le test sérologique pour le VHC au moins 3 mois après une exposition potentielle.

Si le test de dépistage de l’hépatite C est positif, une seconde analyse (un test PCR) est nécessaire pour déterminer si le virus est actif, ou si la personne a éliminé le virus et est guérie. Si le virus est toujours actif, que vous ayez une hépatite aiguë ou chronique, des traitements existent.

Votre médecin recherchera aussi d’autres co-infections possibles comme l’hépatite B et le VIH.

Comme pour toute IST, en cas de test positif, il est important d’avoir des rapports sexuels protégés, et de contacter vos partenaires actuel·l·e·s et passé·e·s pour les prévenir d’un risque de contamination et leur permettre de se faire dépister.