Dépistage de l’infection à Chlamydia : les tests

Le dépistage de la Chlamydia avec ZAVA en 3 étapes :

1. Complétez un questionnaire médical pour déterminer quel test est le plus adapté à votre situation et recevez votre ordonnance en ligne sous 3 heures ouvrées
2. Rendez-vous dans le laboratoire de votre choix avec votre ordonnance pour réaliser ces analyses. Le laboratoire transmet ensuite vos résultats à nos médecins.
3. Nos médecins vous contactent et vous donneront les résultats. Si les résultats sont positifs et qu’il est possible de vous soigner à distance, vous recevrez une ordonnance pour un traitement.

La Dr Laura Joigneau Prieto, gynécologue-obstétricienne, fait le point en vidéo sur l’infection à Chlamydia :

Pour dépister cette infection, il est nécessaire de procéder à un test biologique. Il peut être fait aussi bien chez les femmes que chez les hommes sur un échantillon urinaire, par un prélèvement anal ou un prélèvement de la gorge (en fonction des zones exposées). Chez les femmes, un prélèvement vaginal peut être fait.

Le dépistage de la Chlamydia ne peut pas se faire sur la base de symptômes uniquement, car ils ne sont pas assez caractéristiques et n’apparaissent pas dans la majorité des cas.

Le prélèvement urinaire est préféré chez les hommes. Selon les pratiques sexuelles, en particulier chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, le prélèvement ano-rectal, pharyngé et génito-urinaire peut être pratiqué.

Il est impossible de dépister une Chlamydia à l’aide d’une prise de sang. Cependant, le prélèvement sanguin permet de rechercher la présence d’anticorps qui témoigne d’une exposition à la bactérie.

Une sérologie positive à la Chlamydia montre que le corps a été exposé à Chlamydia auparavant, mais ne confirme pas la présence actuelle de la bactérie dans l’organisme, et ne permet donc pas de savoir si l’infection est passée ou est active au moment de la prise de sang.

Chez la femme, on peut pratiquer un prélèvement vaginal. Il se fait à l'aide d'un écouvillon qui permet de recueillir des sécrétions à ce niveau.

Certains lieux de dépistages proposent également des auto-prélèvements. Simple, non-douloureux et rapide, l'auto-prélèvement est réalisé de manière autonome et consiste à recueillir à l’aide d’un coton-tige quelques cellules au niveau du vagin.

Chez l’homme, la Chlamydia était auparavant dépistée par l’intermédiaire d’un prélèvement urétral, généralement vécu comme assez inconfortable voire très désagréable.

Ce prélèvement doit se faire sans toilette, avant la première miction du matin ou au minimum 3h après avoir uriné pour la dernière fois, car l’urine “nettoie” l’urètre, emportant avec elle des cellules infectées. Les tests de diagnostic direct qui consistent à rechercher la présence de ces cellules sont donc susceptibles d’être beaucoup moins sensibles.

Historiquement, après une prise de risque ou la présence de symptômes, le test urétral était pratiqué, mais il tend aujourd’hui à être remplacé par le test urinaire.

Il arrive également que la Chlamydia soit recherchée lors d’un projet de procréation par un couple, notamment lors d’un bilan de fertilité. Dans ce cas, la recherche de la présence de Chlamydia trachomatis pourra se faire à partir d’un échantillon de sperme fourni par masturbation.

L'infection à Chlamydia trachomatis peut affecter les organes génitaux, mais également la gorge et le rectum, en fonction des zones exposées à la bactérie, à la suite de rapports sexuels génitaux, anaux et oraux.

Lors de l’accouchement, la mère peut également transmettre la Chlamydia à son nourrisson (si elle en est atteinte). La bactérie peut affecter les yeux et les poumons du nouveau-né.

Il est donc conseillé de faire le test sur les différentes localisations qui peuvent avoir été exposées à l’infection pour déceler celle-ci : on peut ainsi effectuer un prélèvement anal (ou auto-prélèvement anal) et/ou un prélèvement pharyngé (dans la gorge).

Ces tests se font à l'aide d'un écouvillon qui permet de recueillir des sécrétions dans la gorge ou dans le rectum.

Comme détaillé précédemment, le test de la Chlamydia chez l’homme peut être fait :

• sur une analyse d’urine,
• sur une analyse de sperme dans le cadre d’un bilan de fertilité,
• sur un prélèvement ou auto-prélèvement anal et/ou pharyngé si ces zones ont été exposées.

Chez la femme, le test de dépistage de la Chlamydia se fait via :

• un prélèvement ou auto-prélèvement vaginal,
• un prélèvement ou auto-prélèvement anal et/ou pharyngé en cas d’exposition de ces zones.

Le dépistage de la Chlamydia peut se faire :

• dans un laboratoire d’analyses médicales ;
• dans les centres gratuits d’information, de dépistage et de diagnostic (CeGGID) ;
• dans les Centres de Planification et d’Éducation Familiale (CPEF).

• En savoir plus : consultez notre page Dépistage MST/IST.

Après un rapport non protégé et sans apparition de symptômes, un test de dépistage est recommandé après 2 semaines.

• En cas de test négatif, un dépistage est conseillé au minimum 1 fois par an, si vous avez un doute. Cependant, si vous avez plusieurs partenaires sexuels dans l'année, il est recommandé de vous faire dépister tous les trois mois.
• En cas de test positif, un traitement est mis en place et un nouveau test de dépistage est à réaliser sous 3 à 6 mois pour confirmer la guérison.

Il est recommandé de réaliser le test 2 semaines après une prise de risque (en l’absence de symptôme), ou au plus vite si vous observez l’apparition de symptômes de l’infection à Chlamydia.

Après un premier dépistage négatif, il est nécessaire de répéter le test après un rapport à risque avec un nouveau partenaire afin de confirmer l’absence d’infection.

Il est important de rappeler que, dans la majorité des cas, cette infection ne s’accompagne pas de symptôme. Toute personne ayant eu des rapports sexuels non protégés peut y être exposée.

Même si dans 60 % à 70 % des cas l’infection ne provoque aucun symptôme, il est important de réaliser un dépistage après un rapport sexuel non protégé, car il est le seul moyen efficace pour diminuer le risque de transmission et de complications. Si l’infection est dépistée à temps, elle peut être traitée par des antibiotiques.

Chez la femme, une infection à Chlamydia non diagnostiquée et non traitée peut avoir des conséquences sévères à long terme (salpingite, grossesse extra-utérine, stérilité).

Chez l’homme, le dépistage est tout aussi important, non seulement pour éviter la transmission de l’infection à un·e partenaire, mais pour éviter que des symptômes apparaissent ou évoluent et provoquent des complications.

Le préservatif, masculin ou féminin, est le seul moyen de protection contre la Chlamydia et toutes les autres IST.

Un dépistage régulier permet d’être diagnostiqué·e à temps et d’avoir des rapports sexuels sans risque si vous souhaitez arrêter le préservatif avec un nouveau partenaire régulier.

Une fois diagnostiqué, l’infection peut être efficacement traitée. Il existe plusieurs traitements antibiotiques contre la Chlamydia qui sont disponibles sur ordonnance uniquement. Les antibiotiques prescrits en première intention dans le traitement contre la Chlamydia sont l’Azithromycine et la Doxycycline.