Comment faire pousser ses cheveux plus vite ?

Parmi les facteurs locaux qui peuvent favoriser la pousse des cheveux, il y a avant toute chose la bonne santé du cuir chevelu. Il est important de veiller à conserver un cuir chevelu sain afin d’éviter par exemple les pellicules grasses qui asphyxient les racines. Pour cela, le massage du cuir chevelu peut être bénéfique. En stimulant la microcirculation, il permet une meilleure alimentation des cellules.

En termes d’alimentation, les protéines soufrées, le zinc, le magnésium, le fer ainsi que les vitamines A et B sont réputées pour favoriser la santé du cheveu. Légumes, fruits secs, œufs, avocats, poissons gras et fruits de mer sont donc à privilégier, tout en évitant les excès. On peut aussi se tourner vers la levure de bière ou vers l’ortie (sous forme de bouillon par exemple), qui est un excellent fortifiant et reminéralisant.

Il existe beaucoup d’autres compléments alimentaires spécialement formulés pour la pousse des cheveux. Il faut garder à l’esprit que les traitements et remèdes naturels agissent de manière cosmétique. Il ne faut donc pas en attendre un effet dopant sur la pousse des cheveux, mais une amélioration, pas forcément perceptible, de leur aspect et de leur santé. En revanche, un cheveu sain aura forcément moins tendance à se casser et conservera donc sa longueur.

La solution la plus recommandée par les coiffeurs : couper ses cheveux régulièrement pour les faire repousser plus vite. Dans les faits, couper les pointes évite les fourches et renforce donc le cheveu, ce qui a pour effet de limiter la casse - et donc le raccourcissement du cheveu. Toutefois, la coupe en elle-même n’a aucune action au niveau des racines.

Parmi les astuces de grand-mère pour faire pousser les cheveux plus vite, le cataplasme de blanc d’œuf ou de jaune d’œuf sur le cuir chevelu, ainsi que le rinçage du cuir chevelu avec l’eau de cuisson des pommes de terre, sont probablement les remèdes naturels les plus connus. S'ils ne sont pas contre-indiqués, rien ne permet de prouver leur efficacité.

On prête traditionnellement à certains facteurs environnementaux une influence sur la pousse des cheveux.

Il est vrai que les cheveux tombent davantage à l’automne une fois arrivés à la fin de leur cycle de vie. Concernant la croissance du cheveu, les rayons solaires, dont la densité diffère selon les saisons, auraient également un impact.

Ainsi, les cheveux pousseraient plus vite durant le printemps et l’été, car le rayonnement solaire augmenterait la sécrétion de certaines hormones qui contribuent à la croissance des cheveux.

Quant à l’influence de la lune, si elle est prouvée sur les marées, elle reste à démontrer sur la pousse des cheveux. Mais d’après la croyance populaire et certains coiffeurs, leur croissance serait plus rapide après une coupe réalisée pendant la lune montante.

La pousse des cheveux dépend des nutriments que le sang apporte jusqu’au bulbe du cheveu. La vitesse de la pousse résulte en grande partie de facteurs génétiques.

Selon les origines ethniques et le patrimoine génétique familial, les cheveux ont des textures et des croissances différentes. Ainsi, les cheveux de type ethnique asiatique poussent en moyenne de 1,5 cm par mois alors que pour les cheveux de type ethnique caucasien, la croissance est en moyenne d'1 cm par mois.

Cela peut légèrement varier, mais ces différences ne sont que de quelques millimètres.

Par ailleurs, de nombreuses hormones ont une influence sur la chevelure. C’est pourquoi les cheveux paraissent parfois plus beaux pendant une grossesse et peuvent paraître abîmés après une grossesse ou après la ménopause. Lorsque l’on subit une perte de cheveux à la suite d’un choc émotionnel, d’un traitement ou d’une modification hormonale, les cheveux retrouvent ensuite peu à peu leur croissance naturelle. Tout comme les ongles, les cheveux reflètent souvent l’état de santé général d’un individu.