À combien de partenaires avez-vous été indirectement exposé·e ?

Alors que près d’un·e français·e sur deux admet avoir fait l’impasse sur le préservatif avec un amour de vacances, la rentrée est une bonne occasion de faire le point sur son exposition aux risques sexuels et d’envisager un dépistage si nécessaire.

Nous avons tous une bonne idée du nombre de partenaires sexuel·les que nous avons eu·e·s, mais savons-nous combien de partenaires ont eu nos partenaires de leur côté ? Même si vous avez eu peu de partenaires, il est fort probable que le nombre de partenaires auxquel·le·s vous avez été exposé·e par un contact sexuel indirect soit plus élevé que vous l’imaginez.

L'étendue de ce réseau peut être calculée et estimée en se basant sur le nombre de partenaires avec qui vous avez eu des rapports sexuels et le nombre moyen de partenaires de vos partenaires - soit des personnes que vous n’avez peut-être jamais rencontrées.

Le calculateur ci-dessous mesure le nombre de personnes auxquelles vous avez été exposé·e jusqu’à 6 degrés de connexion.


Afin d’utiliser le calculateur au mieux, voici quelques informations utiles

Nombre de partenaires que vous avez eu ·e ·s à vous de choisir si vous souhaitez calculer votre exposition depuis votre dernier dépistage IST ou depuis le début de votre vie sexuelle, selon l’information qui vous intéresse. Si votre dernier dépistage IST était négatif, réalisé plus de 3 mois après la dernière exposition potentielle, et portait au moins sur : chlamydia/gonorrhée/VIH/syphilis/hépatites B et C, alors en ce qui concerne le calcul de votre exposition possible aux IST, vous pouvez partir de O. Il s’agit cependant d’une approximation, car lors de ces contrôles de routine, d’autres IST comme l'herpès par exemple ne sont pas spécifiquement recherchées. Le risque augmente donc quoi qu’il arrive après le début de la vie sexuelle mais dans une bien moindre mesure dès lors que des dépistages sont effectués régulièrement.

Nombre de partenaires que chacun·e de vos partenaires a eu·e·s avant vous ce chiffre peut être difficile à connaître précisément. Essayez d’évaluer pour chacun·e ce qu’il pourrait être : même avec une estimation prudente, cela vous permettra de voir que votre réseau d'exposition sexuelle est sans doute plus élevé que vous ne l'imaginez. ZAVA déconseille d’utiliser une moyenne nationale (11,6 partenaires chez les hommes, 4,4 chez les femmes(1) car il est avéré que le nombre de partenaires moyen varie énormément en fonction de l’âge, du sexe, de l’orientation sexuelle mais aussi de la géographie (à Paris par exemple, le nombre de partenaires moyen est deux fois plus élevé qu’ailleur(2)).

Exemple d’utilisation du calculateur
1. Lise a 22 ans et a connu 3 partenaires sexuels dans sa vie. Félix, Jean et Marcel. Félix a lui-même eu des relations sexuelles avec 2 partenaires, Jean avec 4 et Marcel avec 3. En arrondissant à 3 partenaires, Lise a donc été indirectement exposée à 1 092 personnes.
2. Jean a eu 10 partenaires en tout, mais 2 seulement depuis son dernier dépistage IST négatif, réalisé 3 mois après son dernier rapport non protégé. L’un d’eux, Jules, a eu 9 partenaires avant lui, l’autre, Damien, en a eu 5. En moyenne, ils en ont donc eu 7. L’exposition indirecte de Jean - comprenant un risque potentiel d’exposition aux ISTs est 39 216 personnes


Découvrir le résultat de votre exposition sexuelle rapporté à la population d’une grande ville de votre pays ou d’ailleurs peut donner le vertige !

En effet, l’exposition sexuelle indirecte peut avoir une portée considérable lorsque la vie sexuelle d’une personne est combinée à celle de ses partenaires et des partenaires de leurs partenaires – et ainsi de suite jusqu’à 6 degrés de connexion.

Les conséquences peuvent alors paraître préoccupantes car plus ce nombre d'expositions sexuelles indirectes est élevé, plus le risque de contracter une infection sexuellement transmissible est grand. Vu sous cet angle, ne serait-ce pas le moment de reconsidérer le risque lié aux rapports sexuels non protégés ?

Votre exposition sexuelle augmente de manière exponentielle avec le nombre de partenaires que vos partenaires ont eus. Cet effet est d’autant plus amplifié lorsque le nombre de personnes avec qui vous avez eu des rapports augmente, comme vous pouvez aussi le voir sur le graphique.

Même si vous et tous vos partenaires avez eu très peu de partenaires sexuel·les direct·es, cela peut rapidement représenter des centaines de milliers d'expositions indirectes - un nombre qui justifie largement de prendre des précautions.

Rappelons qu’il suffit d'un seul rapport sexuel pour contracter une infection sexuellement transmissible, mais une bonne utilisation de moyens de protection tels que le préservatif peut empêcher sa transmission. Si vous n'utilisez pas de préservatif, il est d'autant plus important de régulièrement vérifier votre état de santé à l’aide de tests de dépistages IST

Compte tenu du nombre considérable d'expositions sexuelles auxquelles beaucoup d'entre nous seront confronté·es tout au long de leur vie, il est plus important que jamais de jouer un rôle actif en matière de santé et de bien-être. 

Chez ZAVA, vous pouvez consulter nos médecins en ligne en toute confidentialité, sans rendez-vous ni face-à-face, sur la base d’un questionnaire médical, pour des sujets de santé générale, intime et sexuelle et notamment les IST. Nos médecins peuvent émettre une ordonnance en ligne pour effectuer des tests de dépistage des IST en laboratoire. Si un traitement est nécessaire et qu’il est possible de vous soigner à distance, la prescription pour le traitement sera incluse dans le cadre de cette consultation.

Vous pouvez également demander un traitement auprès de nos médecins si vous avez déjà fait un test et qu’il est positif à l’infection à Chlamydia. De même, si vous pensez être sujet·te à l'herpès génital, nos médecins peuvent vous prescrire sous 3 heures ouvrées un traitement pour soulager votre poussée d’herpès ou pour prévenir les poussées récurrentes. Découvrez ZAVA dès aujourd'hui !

COMPRENDRE LES RISQUES ET LA TRANSMISSION DES IST

 

Selon un rapport ZAVA, les cas de syphilis, gonorrhée et chlamydia ont augmenté entre 2020 et 2021, mettant en évidence des lacunes dans l'éducation sexuelle et une baisse des dépistages pendant la pandémie. De plus, le rapport démontre que les jeunes sont de plus en plus mal informés sur le sujet. D’après un sondage de Ramsay, 64 % des 15-25 ans se renseignent aujourd’hui par leurs propres moyens, c’est-à-dire sur les réseaux sociaux ou via la pornographie. 

VIH/SIDA

En 2021, la France compte 5 013 nouveaux cas de VIH, avec une majorité d'infections chez les personnes hétérosexuelles, suivies par les homosexuels et les personnes transgenres.

Modes de transmission : Le VIH peut être transmis lors de rapports sexuels non protégés (vaginaux, anaux ou oraux ) avec  un·e partenaire infecté·e, le partage d'aiguilles ou de seringues contaminées par du sang infecté par le VIH, ainsi que de la mère à l'enfant lors de l'accouchement ou de l'allaitement.

Facteurs influençant la transmission : Les rapports sexuels non protégés, en particulier si l'un·e des partenaires est séropositif·ve, augmentent le risque de transmission. D'autres facteurs comprennent le partage d'aiguilles ou de seringues avec des individus infectés et la réception de sang ou de produits sanguins contaminés.

Traitement du VIH : Le traitement du VIH/sida implique généralement une combinaison de médicaments de thérapie antirétrovirale (TAR). La TAR aide à contrôler le virus, réduit sa reproduction dans le corps et ralentit la progression de la maladie. Un diagnostic précoce et le démarrage opportun du traitement peuvent améliorer considérablement les résultats pour les personnes vivant avec le virus. 

Le dépistage du VIH est crucial pour la détection précoce et permet aux individus d'accéder aux soins médicaux et au soutien nécessaires. ZAVA propose des services confidentiels de dépistage du VIH accessibles via leur site web.

CHLAMYDIA

La chlamydia est une des IST les plus répandues en France. En 2021, le nombre de personnes diagnostiquées a augmenté de 15 %. Provoquée par la bactérie Chlamydia trachomatis, elle est souvent asymptomatique.

Modes de transmission : La chlamydia se transmet principalement lors de rapports sexuels vaginaux, anaux ou buccaux avec une personne atteinte de l'infection. Elle peut être transmise même en l'absence de pénétration, d'orgasme ou d'éjaculation. L'infection peut être présente dans le sperme, le liquide pré-éjaculatoire, les fluides vaginaux et les fluides génitaux. De plus, les femmes enceintes atteintes de la chlamydia peuvent transmettre l'infection à leur bébé lors de l'accouchement.

Facteurs influençant la transmission : L'activité sexuelle non protégée est le principal facteur contribuant à la transmission de la chlamydia. Avoir plusieurs partenaires sexuel·les et s'engager dans des comportements sexuels à haut risque peut augmenter les chances d'acquérir ou de propager l'infection.

Traitement de la chlamydia : Il est important de diagnostiquer et de traiter rapidement la chlamydia pour prévenir les complications et réduire le risque de transmission de l'infection à d'autres personnes. Le dépistage de la chlamydia est essentiel, en particulier pour les personnes sexuellement actives ou celles présentant des symptômes. ZAVA propose des services pratiques et confidentiels de dépistage. Pour en savoir plus, vous pouvez visiter : Dépistage Chlamydia.

GONORRHÉE

La gonorrhée, également connue sous le nom de blennorragie ou chaude-pisse, est une IST touchant principalement les jeunes de moins de 30 ans(3), en particulier les hommes. Causée par la bactérie gonocoque, elle se transmet lors de rapports sexuels non protégés, dont la fellation et le cunnilingus, responsables de la moitié des cas de gonorrhée en France.

Modes de transmission : La gonorrhée se transmet principalement par contact sexuel, notamment vaginal, anal ou oral, avec une personne infectée. Elle peut également être transmise d'une mère infectée à son bébé lors de l'accouchement.

Facteurs influençant la transmission : Une activité sexuelle non protégée, en particulier avec un·e partenaire infecté·e, augmente considérablement le risque de transmission de la gonorrhée. Les comportements sexuels à haut risque et la multiplicité des partenaires sexuel·les peuvent également contribuer à la propagation de l'infection.

Traitement de la gonorrhée : Un diagnostic et un traitement précoces sont essentiels pour prévenir les complications et freiner la propagation de la maladie. Le traitement typique consiste en une injection unique de ceftriaxone. Si nécessaire, un traitement oral est utilisé. Le dépistage de la gonorrhée est essentiel, en particulier pour les personnes sexuellement actives ou présentant des symptômes. ZAVA propose des services de dépistage discrets et pratiques. Pour en savoir plus, rendez-vous ici.

PAPILLOMAVIRUS / HPV

Le papillomavirus humain (HPV) est la principale infection sexuellement transmissible en France, responsable d’environ 6 300 nouveaux cas de cancer chaque année. Les cancers liés à ce virus incluent ceux du col de l'utérus, de l'anus, de la gorge, ainsi que certains cancers du pénis et de la vulve, touchant majoritairement les femmes. La vaccination, couverte à 65 % par l'Assurance maladie, constitue la principale mesure préventive.

Modes de transmission : Le virus HPV peut être transmis lors de rapports sexuels (protégés ou non) avec une personne ayant des condylomes, mais aussi en l’absence de lésions apparentes car il est possible que le virus soit présent sur la peau ou la muqueuse sans causer de lésion. Dans le cas des verrues cutanées, la transmission se fait en général par contact direct avec les lésions. La transmission indirecte est plus rare mais possible (partage de sextoys).

Facteurs influençant la transmission : Rapports sexuels multiples avec différent·es partenaires, protégés ou non. Les rapports homosexuels (anaux). L’immunodépression ou encore la consommation d’alcool et de tabac sont aussi des facteurs à prendre en compte. 

Traitement du papillomavirus : Il n’y a pas de traitement pour l’infection à HPV. Dans la plupart des cas, l’organisme élimine seul le papillomavirus.

SYPHILIS

La syphilis est une IST bactérienne répandue principalement dans les pays en développement. Elle a ressurgi depuis les années 1990 dans les pays industrialisés, surtout chez les hommes homosexuels qui constituent 80 % des cas. C'est une maladie hautement contagieuse.

Modes de transmission : La syphilis se transmet principalement par contact sexuel, notamment vaginal, anal ou oral, avec une personne infectée. Elle peut également être transmise d'une mère infectée à son bébé pendant la grossesse ou l'accouchement.

Facteurs influençant la transmission : Une activité sexuelle non protégée, en particulier avec un·e partenaire infecté·e, augmente le risque de transmission de la syphilis. Le fait d'avoir plusieurs partenaires sexuel·les et d'adopter des comportements sexuels à haut risque peut encore accroître la probabilité de contracter ou de transmettre l'infection.

Traitement de la syphilis : La syphilis peut être traitée efficacement par des antibiotiques, en particulier dans les premiers stades. Il est important de diagnostiquer et de traiter rapidement l’infection pour éviter d'autres complications. Le dépistage est essentiel pour une détection précoce et permet un traitement rapide. ZAVA propose des services de dépistage confidentiels et fiables. Pour accéder aux tests et aux ordonnances, vous pouvez visiter : Dépistage Syphilis.

HERPÈS

L'infection virale de l'herpès génital est une IST extrêmement contagieuse. Elle touche environ 13%(4) des individus âgés de 15 à 49 ans à travers le globe.

Modes de transmission : L'herpès se transmet par contact direct de la peau avec une lésion active. Il peut s'agir de rapports sexuels vaginaux, anaux ou oraux, ainsi que d'un baiser ou d'un contact avec les zones touchées. L'herpès peut être transmis de la bouche à la zone génitale ou inversement par contact bucco-génital. Il peut également être transmis d'une mère à son bébé lors de l'accouchement.

Facteurs influençant la transmission : Le risque de transmission de l'herpès est plus élevé en cas de poussée active ou de lésions visibles. Toutefois, le virus peut être transmis même en l'absence de symptômes. Une activité sexuelle non protégée et un contact physique étroit avec une personne infectée augmentent les risques de transmission.

Traitement de l'herpès : Bien qu'il n'existe pas de traitement curatif de l'herpès, les médicaments antiviraux peuvent aider à gérer les symptômes, à réduire la fréquence et la durée des poussées et à diminuer le risque de transmission. Le dépistage de l'herpès est important pour confirmer l'infection et orienter la prise en charge et les mesures préventives. ZAVA propose des services de dépistage de l'herpès discrets et pratiques. Pour en savoir plus sur les options de dépistage, rendez-vous ici. 

Il est essentiel de comprendre les modes de transmission et les facteurs influençant la transmission des IST pour promouvoir des pratiques sexuelles plus sûres et mettre en œuvre des mesures préventives visant à réduire leur propagation.

LGBTQIA+ : RETOUR DU MPOX

Les infections sexuellement transmissibles sont plus répandues parmi les individus gays et transgenres, qui ont historiquement fait partie des groupes les plus impactés par le VIH et d'autres infections similaires.

Malgré les avancées dans la prévention, la situation épidémiologique du VIH et des IST reste inquiétante pour les hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes (HSH). Ils représentent 41 % des nouvelles infections en 2021 et sont également vulnérables à d'autres infections sexuellement transmissibles. De plus, les HSH et les personnes transgenres ont été fortement touché·es par l'émergence du virus mpox (Monkeypox) l'été dernier.

Modes de transmission : La transmission se fait par des gouttelettes respiratoires lors de contacts prolongés en face-à-face, par les fluides corporels, les lésions cutanées ou les muqueuses internes infectées, ainsi que par des objets contaminés par le malade tels que vêtements, linge de lit ou encore via le partage de sex-toys. 

Facteurs influençant la transmission : Le risque de transmission augmente en cas de relations sexuelles protégées ou non avec des partenaires multiples. Le virus est extrêmement contagieux et peut se transmettre par un simple contact rapproché avec des personnes infectées. 

Traitement du Monkeypox : Il peut être éliminé avec un traitement antiviral. En revanche, la vaccination reste le moyen le plus efficace de lutter et d’éviter le contact avec le virus pour les groupes les plus touchés. Depuis le 11 juillet 2022, cette vaccination est proposée aux personnes ayant eu un contact à risque et à certains groupes tels que les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, les personnes transgenres, les travailleur·euses du sexe, et les professionnel·les exerçant dans les lieux de consommation sexuelle, ainsi qu'éventuellement aux professionnel·les de santé prenant en charge les personnes malades.

DROITS D’UTILISATION

ZAVA autorise l’utilisation et la référence à cet outil interactif et l'hébergement de captures d'écran de celui-ci, ainsi que du graphique ci-dessus sous réserve d’un lien hypertexte vers cette page afin que les personnes intéressées puissent en savoir plus sur le sujet. 

Visitez la page d'accueil de ZAVA pour découvrir nos services.

MÉTHODOLOGIE

Votre exposition sexuelle est calculée à l'aide de formules établies pour une série géométrique finie qui, lorsqu'elles sont appliquées à cette situation, permettent d'obtenir la formule suivante pour l'exposition sexuelle :


Cet outil a pour vocation d’aider la prise de conscience sur l’exposition sexuelle à travers la méthodologie détaillée ci-dessus. Il ne s’agit en aucun cas d’un outil diagnostique.

À PROPOS DE ZAVA

ZAVA propose une gamme complète de services de dépistage des IST et des options de traitement sans RDV ni face-à-face, avec des médecins habilités. En accédant à ces services dans l'intimité de votre domicile, vous pouvez prendre le contrôle de votre santé sexuelle et recevoir les soins et le soutien nécessaires.

Un dépistage et un traitement rapides sont essentiels pour une détection précoce, une prise en charge efficace et la prévention de la transmission des ISTs. 

Sources

(1) Sylvie Chaperon, « Nathalie Bajos & Michel Bozon (dir.), Enquête sur la sexualité en France. Pratiques, genre et santé », Clio [En ligne], 31 | 2010, mis en ligne le 21 juin 2010, consulté le 15 novembre 2023. URL : http://journals.openedition.org/clio/9780

(2) Sondage IFOP, 2017 : Observatoire de la vie sexuelle des Parisiens : le sexe à Paris

(3) VIDAL : Gonorrhée

(4) Santé publique France : Qu’est-ce que la blennorragie gonococcique ou «chaude pisse » ?


Santé publique France : Qu’est-ce que l’herpès génital ?

Vih.org, 2022 : Monkeypox : l’épidémie de Variole du singe

Santé publique France, 2023 : Variole simienne la maladie