Quizz - Que savez-vous des effets du baiser sur la santé ?

Dans cet article

Du smack au french kiss, le baiser est une pratique qui intéresse beaucoup les scientifiques et qui fait l’objet de diverses recherches par des médecins, biologistes, anthropologues, neurologues ou encore psychologues.

À tel point que la science du baiser porte un nom, la “philamatologie”.

Saurez-vous démêler le vrai du faux sur le baiser ?

le baiser, bon pour la santé ?

Vrai ou faux ? Le baiser est bon pour le moral.

VRAI. La raison pour laquelle le baiser procure une sensation de bien-être est d’origine hormonale : l’ocytocine, la dopamine, les endorphines, la phényléthylamine ou encore l’adrénaline libérées pendant un baiser - avec ou sans la langue - sont connues pour donner des sensations de plaisir, de confort, d’euphorie et/ou d’excitatio

Vrai ou faux ? S'embrasser permet de lutter contre le stress.

VRAI. L’ocytocine libérée pendant le baiser contribue notamment à diminuer le niveau de cortisol (l’hormone du stress), calmant l'anxiété et donnant une sensation d’apaisement.

Par ailleurs, la diminution du niveau de cortisol contribue à limiter les risques de maladies cardiovasculaires.

Vrai ou faux ? On peut contracter le virus du Sida en embrassant une personnes séropositive avec la langue.

FAUX. Il n’y a pas de risque de transmettre le virus du Sida en s’embrassant, même avec la langue, aussi profond le baiser soit-il.

Certaines personnes s’inquiètent de la possibilité de contracter le VIH en cas de micro-coupures ou de petites plaies dans la bouche. Ces dernières représentent un risque de transmission pendant le sexe oral, mais pas dans le cadre d’un baiser.

Vrai ou faux ? S’embrasser avec la langue rend plus amoureux.

FAUX. Le baiser n’agit pas comme une potion magique. Toutefois, l’ocytocine est surnommée “l’hormone de l’amour” pour une bonne raison : elle joue un rôle dans le lien social et favorise l’attachement envers son ou sa partenaire. Le fait de s’embrasser régulièrement contribue donc à renforcer la proximité au sein d’un couple et à créer un manque en l’absence de son ou sa partenaire.

De plus, le baiser augmente le taux de testostérone, hormone étroitement liée au désir sexuel, et les lèvres, riches en terminaisons nerveuses, constituent une zone très érogène. C’est pourquoi le baiser renforce plaisir et désir sexuel.

Vrai ou faux ? On peut contracter un herpès labial en embrassant quelqu’un qui ne présente pas de symptôme.

VRAI. Le virus de l’herpès se réactive en moyenne quelques jours par an, durant lesquels la transmission de l’herpès labial est possible. Ces poussées herpétiques sont parfois asymptomatiques, c’est-à-dire qu’aucune lésion (bouton de fièvre) n’est apparente.

Le risque de transmission est faible car il concerne des périodes restreintes, mais il n’est pas possible de savoir avec certitude quand une personne porteuse du virus est contagieuse.

Vrai ou faux ? Le baiser avec la langue est bon pour la santé.

VRAI, dans la mesure où son ou sa partenaire n'a pas de rhume ou de maladie contagieuse.

Pendant un baiser de 10 secondes, on échange jusqu’à 80 millions de bactéries avec son ou sa partenaire. Pour cette raison, s’embrasser avec la langue permet de renforcer notre système immunitaire en développant des anticorps qui nous rendent plus résistants aux infections, aux allergies et aux agressions extérieures en général.

Vrai ou faux ? La pratique du baiser est universelle.

FAUX. Dans les cultures occidentales, s’embrasser semble instinctif. Mais selon une étude réalisée en 1972, le baiser avec la langue n’existerait que dans 90% des cultures connues¹.

Certains animaux ont eux aussi leur propre version du baiser : les chimpanzés et les bonobos s’embrassent d’une façon comparable à celle des humains, et les éléphants entremêlent leur trompe pour manifester leur attachement.

Sources :

  • ¹. Examining the Possible Functions of Kissing in Romantic Relationships [en ligne]. US National Library of Medicine National Institutes of Health, Novembre 2013 [consulté le 21 juin 2018].
  • Disponible ici

Publié le 22/06/2018

Revu par le Dr Sophie Albe-Ly le 21/06/2018