Enquête ZAVA : le regard des Français sur les problèmes de santé

Dans cet article
le regard des Français sur les maladies

Certaines pathologies font l’objet de stigmatisations qui peuvent entraîner chez un patient la peur d’être étiqueté, voire de subir des préjudices en raison du regard des autres.

C’est pourquoi nous nous sommes demandés quels étaient les problèmes de santé les plus durement jugés par nos concitoyens.

  • Comment les personnes malades sont-elles perçues à l’échelle nationale, dans leur univers professionnel ou encore dans le cadre d’une relation intime ?
  • Hommes et femmes portent-ils des jugements différents ?
  • Quelle est la génération la plus critique face aux problématiques de santé en France ?

Afin de répondre à ces questions, nous avons réalisé un sondage auprès de 1000 Français.

Les maux les plus sévèrement critiqués par les Français

Les maladies les plus mal vues en France

Nous avons interrogé 1 000 personnes représentatives de la population Française afin d’analyser leur perception de 110 problèmes de santé distincts. Notre panel a attribué un score entre 1 et 5 à chaque sujet de santé, la note de « 5 » représentant la jugement le plus sévère.

Il en ressort que les 10 affections ou pathologies suivantes sont les plus sévèrement jugées (score de 4 ou 5) par plus de la moitié de la population :

les pathologies les plus mal vues en France

Sur les 10 maux qui renvoient l’image la plus négative aux yeux des Français, 5 sont des troubles mentaux.

Il existe beaucoup d’idées erronées les concernant, ce qui pourrait bien expliquer pourquoi schizophrénie, troubles bipolaires ou encore troubles de la personnalité se heurtent à un jugement si sévère.

Il existe par exemple une idée préconçue selon laquelle certaines pathologies mentales seraient “juste dans la tête" du patient - quand elles sont en réalité incontrôlables.

Par ailleurs, certains troubles psychiatriques sont bien souvent associés à des stéréotypes effrayants et loin de la réalité. S’il est vrai que certaines pathologies mentales, si elles ne sont pas prises en charge, sont susceptibles de représenter un danger pour les autres ou de susciter des désordres dans l’espace public, il convient de rappeler que la très grande majorité des individus souffrant de troubles mentaux ne sont pas violents envers les autres. Ainsi, le danger principal des troubles bipolaires, de la schizophrénie ou encore des dépressions graves, est le risque de suicide.

Ce classement révélerait-il une tendance trop hâtive à associer trouble mental et comportement dangereux ? Montre-t-il l’ampleur de cette idée reçue selon laquelle “c’est dans la tête” et “ces personnes pourraient faire un effort” ?

L’obésité, quant à elle, constitue une forte source de rejet. La majorité des personnes interrogées la placent au second rang des pathologies les plus discriminantes, avec un jugement très tranché et sans appel : 1 Français sur 3 refuserait d’avoir des relations intimes avec une personne obèse.

On peut également observer que les troubles qui résultent d’un comportement à risque ont une place de choix dans le classement : addictions, VIH et infections sexuellement transmissibles de manière large arrivent en 1ère, 3ème et 4ème place. On retrouve aussi dans le classement la cirrhose du foie qui peut parfois être liée à l’alcoolisme.

Potentiellement perçus par certains comme auto-infligés, ces troubles suscitent un jugement plus critique et moins empathique. Pourtant, certains de ces comportements à risque (toxicomanie, alcoolisme...) peuvent eux aussi découler de troubles mentaux, tels que la dépression.

En 5ème position, on retrouve la gale. Dans l’inconscient collectif, la gale est typiquement associée au Moyen Age ou au manque d’hygiène. Un préjugé regrettable, quand on sait que cette affection hautement contagieuse n’est pas forcément induite - bien que favorisée - par une hygiène insuffisante et qu’elle est bien souvent diagnostiquée et traitée relativement tard en raison de l’embarras qu’elle suscite chez les patients.

En bas du classement, les 5 affections sur lesquelles notre panel s’est montré le moins critique sont des maux qui n’ont pas de répercussions sur l’aspect physique du patient : calculs rénaux, ostéoporose, angine, fibrose kystique (mucoviscidose) et appendicite.

Les maladies les moins mal jugées en France

Jugement et perception des problèmes de santé dans le cadre professionnel

Nous nous sommes ensuite intéressés à un cadre particulier : le contexte professionnel.

Pour évaluer la perception des différents sujets de santé dans le monde du travail, nous avons posé la question suivante à notre panel : dans quelle mesure une personne atteinte d’une affection spécifique est-elle, selon vous, apte à travailler ?

maladies au travail

Les problématiques de santé les plus mal considérées dans le cadre du travail sont toutes d’ordre mental.

En milieu professionnel, les Français ont par exemple tendance à considérer comme peu fiables les personnes atteintes de dépression (40%), de troubles de la personnalité (52%) ou de schizophrénie (48%).

Là encore, il semblerait que ces affections génèrent un sentiment de méfiance ou des idées préconçues.

Relations sexuelles : les problématiques de santé les plus mal vues au lit

Quels sont les maux les plus mal vus dans le contexte d’un rapport sexuel ?

Maladies rhédibitoires sexe

Près de 65% des Français rejetteraient un individu atteint d’herpès génital en tant que partenaire sexuel.

Sans surprise, la gale, hautement contagieuse, arrive en seconde position.

Viennent ensuite la vaginose bactérienne, dont l’un des symptômes éventuels est une mauvaise odeur vaginale, et les infections sexuellement transmissibles d’une manière générale qui constituent ainsi un obstacle majeur.

« Un patient souffrant d’une infection sexuellement transmissible doit être traité. Chez ZAVA, nous souhaitons que les patients qui se sentent soumis au regard des autres et à la pression sociale puissent dépasser leur crainte du jugement. Grâce à notre service de téléconsultation - à travers lequel nous nous occupons notamment de santé intime - nous favorisons leur accès au soin, en toute discrétion. Nous avons pour objectifs de faciliter la communication sur les sujets d’ordinaire difficiles à aborder et de mettre nos patients en confiance pour éviter qu’ils ne s’enferment dans le silence. » indique Sophie Albe-Ly, médecin généraliste chez ZAVA.

A noter que la calvitie, source de complexes importante pour un très grand nombre de Français, n’est pas considérée comme un frein rédhibitoire aux relations intimes pour 64% des personnes sondées. Et pour cause… plus que les critères de beauté imposés par la société, ce serait le fait d’être bien dans sa peau qui est considéré comme attrayant.

Le Dr. Carmen Lefèvre-Lewis, Docteur en psychologie et chargée de recherche chez ZAVA, déclare : « Le regard le plus critique qui pèse sur nous, c’est le nôtre. Et la peur de ne pas correspondre à l'image idéale aux yeux de la société peut nous amener à aller à l’encontre de ce qui est bon pour nous.

Des études ont démontré qu'une confiance en soi manifeste et une perception de soi positive sont souvent un facteur d’attractivité plus fort qu'un physique qui correspond aux canons de la beauté. »

Hommes et femmes ont-ils une vision différente des problématiques de santé ?

regard des hommes et des femmes sur les maladies

Bien que les scores varient légèrement, hommes et femmes semblent s’accordent pour porter un regard critique sur les addictions et les infections sexuellement transmissibles (dont le VIH) qui figurent dans le top 5 de chaque groupe.

En revanche, les femmes jugent plus durement l’obésité et la gale tandis que schizophrénie et les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) subissent davantage le jugement des hommes.

Quelle génération est la plus critique face aux problèmes de santé d’autrui ?

le regard sur les maladies selon sa generation

Si l’on analyse les chiffres du point de vue des générations, on observe que les 36-55 ans portent le regard le plus négatif sur l’obésité, placée en position n°1. Ils placent également la gale en 3ème position, tandis que les autres générations la placent plus bas.

Les Français de moins de 35 ans, quant à eux, jugent plus durement les personnes atteintes du VIH que leurs ainés. Lorsqu’on leur demande sur quelle pathologie ils portent le regard le plus critique, le VIH arrive en tête. Toutes générations confondues, le VIH se retrouve ainsi dans le Top 3 des maladies les plus couramment évoquées juste derrière les addictions et l’obésité.

Dans le détail, le VIH est particulièrement perçu négativement par les 18-35 ans (génération Y) et les Babyboomers (>56 ans) qui placent respectivement cette infection en première et seconde position de leur classement alors que les 36-55 ans se montre moins critiques à cet égard…

Enfin, les troubles addictifs se retrouvent en deuxième position chez les Français de 18 à 55 ans, tandis que les >56 ans se montrent plus sévères par rapport à la schizophrénie.

« Chez ZAVA, nous sommes conscients de la pression que peut représenter le regard extérieur, et œuvrons pour apporter un accompagnement professionnel, exempt de jugement, aux patients qui le souhaitent. À l’écoute de nos patients, nous proposons désormais des services qui concernent à la fois la santé intime ainsi que d’autres problématiques de santé, parfois considérées comme moins graves, telles que l’acné ou la calvitie, et espérons répondre au mieux à leurs attentes », déclare le Dr Sophie Albe-Ly.

ZAVA, expert de la téléconsultation

Les médecins de ZAVA proposent des consultations médicales en ligne.

Porté par la demande grandissante des patients en termes de rapidité et de praticité pour l’accès aux soins, ZAVA est le premier acteur de la téléconsultation en Europe. Présent dans 4 pays - la France, le Royaume Uni, l’Allemagne et l’Irlande - ZAVA a prescrit plus de 9 millions de traitements depuis 2011 et continue sa croissance.

ZAVA permet au patient de se connecter à tout moment, depuis le support de son choix sur zavamed.com/fr, afin de bénéficier de conseils et diagnostics, voire de prescriptions médicales si nécessaire et ce, en toute confidentialité et discrétion. À l’issue de la consultation, le médecin peut émettre une ordonnance, qui pourra être téléchargée depuis l'Espace personnel du/de la patient·e.

Les ordonnances établies par les médecins de ZAVA peuvent être délivrées par toute officine française, les médicaments prescrits sont remboursés dans les conditions habituelles sur présentation au pharmacien des documents ouvrant droit à une prise en charge (Assurance Maladie, complémentaire santé…).

ZAVA se spécialise notamment sur des sujets de santé intimes tels que le traitement des infections sexuellement transmissibles, la contraception ou encore les troubles de l’érection. Chez ZAVA, le maître-mot est empathie. Les médecins ont à cœur d’accompagner leurs patients dans un climat de confiance et de les aider à dépasser toute crainte d’être jugés.

Étude et méthodologie

Étude réalisée pour le compte de ZAVA par Toluna Quick Surveys avec l’analyse du Docteur Carmen Lefevre-Lewis, Docteur en psychologie et chargée de recherche chez ZAVA.

1 000 personnes représentatives de la population Française présentes sur le territoire national Français en avril 2018 ont été interrogées autour de 110 problèmes de santé distincts via la plateforme Toluna.

Cette enquête fait suite à une première étude ZAVA réalisée par BVA en Septembre 2017 mettant en lumière la crainte et expérience du jugement dans l'accès aux soins en France. Pour accéder aux résultats de cette première étude, cliquez ici.

Droits d'usage

Toute reprise de ces graphiques et/ou de ces informations doit s’accompagner du nom du commanditaire ZAVA ainsi que d’un lien hypertexte vers l'étude intégrale sur zavamed.com/fr pour les supports digitaux, ainsi que des dates, méthodologie et taille de l’échantillon.